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jeudi 27 juin 2019

Restitution du projet «Engagés pour l’eau, au Plateau !»




Mardi matin, les trois classes de sixième étaient réunies pour la présentation mutuelle des activités et réalisations faites dans le cadre du projet « Engagés pour l’eau, au Plateau ! » dans les différentes disciplines impliquées : EPS, physique, SVT et technologie.

Les 6ème B et C ont expliqué le fonctionnement de la station d’épuration de St-Lupicin à l’aide de présentations animées originales : un diaporama interactif, des animations à base de programmation Scratch et une maquette interactive, fonctionnant avec une carte « Makey-makey », avec des zones sensibles qui font apparaître des explications ou des photos à l’écran.

Animation interactive avec programme Scratch

Diaporama sur la station d'épuration






Maquette fonctionnant avec une carte Makey-Makey

maquette avec Makey-Makey dans l'autre salle

Les 6ème A ont présenté à leurs camarades des autres classes les différentes étapes de l’élaboration de leur système d’arrosage automatique ainsi que leurs visites (serres, roue hydraulique à Villards d’Héria, barrage hydroélectrique d’Etables).



 
 
Pour finir, tout le monde s’est rendu au gymnase pour assister à la chorégraphie des 6èmeA sur le thème de l’eau, qui a été chaleureusement applaudie.

 En cette fin d’année scolaire précocement caniculaire, espérons que ce projet aura permis à nos élèves de sixième de prendre conscience de l’importance de l’eau et d’adopter les bons gestes au quotidien pour économiser cette ressource indispensable.

mardi 18 juin 2019

Le système d’arrosage automatique des 6A du Plateau

Enfin, on a pu tester notre arroseur automatique ! Pour cela, on a enlevé les LED de notre montage précédent (qui nous indiquaient si la terre était sèche ou humide) et on a installé une petite pompe plongée dans une réserve d’eau.

Il a fallu modifier le programme ; il dit : si la terre est sèche, alors il faut déclencher la pompe pendant 30s, si la terre est humide, il faut arrêter la pompe.

Tous les arroseurs ont bien fonctionné dans chacun des îlots (sauf celui du professeur!). On est venu à bout des petits incidents (fil débranché, terre déjà humide donc pompe qui ne se déclenche pas) et les essais ne se sont pas faits sans fou-rire, par exemple, quand le tuyau se débranche du goutteur et inonde la table ! Dommage que nous ayons oublié de prendre des photos ! 


Des capteurs d’humidité z’animo

Les élèves de 6A ont continué de travailler sur le projet d’arrosage automatique.

Ils ont amélioré le capteur d’humidité (2 tiges en métal plantées dans la terre) en y ajoutant un élément décoratif, pour faire plus joli dans le pot. Ce fut l’occasion pour eux de s’initier au dessin assisté par ordinateur avec le logiciel Solidworks. Ensuite, chaque îlot a usiné son modèle avec la fraiseuse pilotée par ordinateur.

Et voilà le résultat :

jeudi 14 mars 2019

Un peu de programmation

Un peu de programmation

Nous avons amélioré le programme qui a servi pour les expériences précédentes pour en faire un détecteur d’humidité qui nous indiquera quand la plante a soif.

Le nouveau programme commande deux leds, une bleue qui s’allume quand la terre est humide et l’autre, rouge ou blanche, qui s’allume quand la terre est sèche. L’ancien programme ne pilotait qu’une led.

Sur la plaquette d’expérience, on a donc ajouté une Led bleue comme le professeur nous l’a montré. Ensuite on a écrit le programme sur l’ordinateur avec le logiciel Ardublock et on l’a transféré dans la carte Arduino programmable avec un câble USB.

Puis nous avons essayé nos capteurs d’humidité sur des plantes : chaque îlot a sa plante. A chaque début de cours, en technologie, un élève par îlot doit arroser la plante si la Led rouge s’allume.

Maïssa et Nawfel (6A)

Expériences en technologie

Pour notre arrosage automatique, nous allons utiliser un capteur d’humidité composé de deux électrodes. Les électrodes vont servir à détecter l’humidité pour savoir s’il faut arroser ou non.

Par îlot, nous avons effectué des expériences pour trouver le bon matériau pour les électrodes :
un élève dit ce qu’il faut faire, un élève fait les expériences puis un autre élève prend des photos avec la tablette.

 Nous avons différents matériaux : l’acier, l’acier zingué, l’acier inox, l’aluminium, le laiton et le cuivre.
Pour trouver le matériau pour les électrodes, nous disposons de deux petits bacs, l’un avec de la terre humide et l’autre avec de la terre sèche. Les électrodes sont reliées à une plaque d’expérience munie d’une Led programmée par une carte Arduino. 

Nous avons placé les électrodes dans la terre avec des écartements différents, qui variaient de 1 à 15 cm. Nous mettons les électrodes dans la terre humide, nous observons si la led s’allume ou non puis nous inscrivons le résultat sur notre fiche d’expérience. Il y a eu des résultats différents selon les îlots.

Nous avons également testé si les matériaux rouillaient ou non en les mettant dans l’eau pendant une semaine. Il faut aussi pouvoir souder les fils électriques sur les électrodes avec les fers à souder du collège, ce qui n’est pas possible avec tous les matériaux.

Grâce à ces expériences, nous avons éliminé les matériaux suivants : l’acier, l’acier inox, l’aluminium et le laiton.
Nous avons donc choisi l’acier zingué ou le cuivre pour nos électrodes.

Lison et Ninon, Mathilde et Océane G., Gaspard et Terence (6A)

Imaginer un système d’arrosage automatique

Cette année, les 6ème travaillent sur le thème de l’eau dans plusieurs matières. Le projet s’appelle « Tous pour l’eau, au Plateau ! », il est soutenu par le parc régional du Haut-Jura.

En 6ème A, nous voulons réaliser un arrosage automatique pour préserver la ressource en eau. En début d’année, nous sommes allés visiter les serres de Champandré pour voir comment M. Hillairet arrosait ses plantes.

Ensuite, chaque îlot devait imaginer un système d’arrosage, le dessiner et le présenter à la classe. Dans chaque îlot, il y a eu beaucoup d’idées et toutes étaient différentes.
Présentation des projets (c'était la veille des vacances de Noël)

Dans notre îlot, notre idée était d’avoir une citerne avec une pompe immergée qui est reliée à une télécommande. Quand la terre est sèche, la télécommande envoie un signal à une « barrière électrique » installée dans un tuyau : la barrière s’ouvre, la pompe se met en route et l’eau passe dans le tuyau. Nous avions vu que M. Hillairet utilisait un système de goutte-à-goutte et nous avons voulu faire la même chose, c’est pourquoi notre tuyau se termine par un goutte-à-goutte.
Notre projet
Le projet de l'îlot E


India et Nathan, Luna et Paul (6A- Collège du Plateau, Lavans)

La visite des serres de Champandré

 Au collège du Plateau, à Lavans-lès-St-Claude, les 6ème travaillent en techno sur un projet d'arrosage automatique pour plante en pot.

Jeudi 27 septembre 2018, nous sommes allés visiter les serres de Champandré pour notre projet d’arrosage automatique.

Laurent Hillairet nous a accueillis et présenté son métier :

Il est maraîcher et distillateur de plantes. Il cultive des plantes et des légumes bio.
Il a quatre grandes serres fixes pour un terrain de 7000 m². Il cultive des légumes de conservation (pommes de terre, carottes, oignons...) et aussi des légumes de saison ( aubergines, tomates, courgettes, radis…). Il cultive aussi des plantes aromatiques et médicinales : le bleuet, le souci, la camomille romaine... pour en faire des huiles essentielles et des eaux florales.
Pour travailler la terre, il utilise des outils manuels. Il nous a montré la grelinette qui permet d’aérer la terre sans l’abîmer.

La gestion de l’eau

Les plantes ont besoin d’eau pour pousser. Sans eau, elles meurent. C’est pourquoi, Laurent Hillairet a investi 20 000 € pour la gestion de l’eau. Il a creusé une retenue d’eau de 250 m³ . Elle fait 3 mètres de profondeur. Il a installé une bâche plastique au fond et sur les parois. Il récupère ainsi les eaux de pluie et de fonte des neiges. Il estime qu’il utilise environ 800 m³ d’eau par an. Il se sert d’une moto-pompe thermique qui fait monter l’eau du bassin. L’eau passe ensuite dans des tuyaux du plus gros au plus fin.

Avec les derniers étés très secs, le bassin a eu du mal à se remplir et Laurent Hillairet a été obligé d’acheter de l’eau potable mais cette eau est payante. L’eau de pluie est gratuite donc très précieuse, il ne faut pas la GASPILLER.
C’est pour cela que l’été, il faut arroser en petites quantités : le matin et le soir quand il ne fait pas trop chaud.
M. Hillairet n’a pas de système automatique pour l’arrosage. Chaque tuyau possède une vanne manuelle pour ouvrir ou fermer. Pour arroser, il utilise des asperseurs que l’on peut orienter dans un sens ou dans un autre pour n’arroser qu’une seule partie du terrain. Dans les jardins, une vanne permet d’ouvrir 25 asperseurs d’un coup. Dans les serres, il y a aussi des asperseurs, fixés au plafond de la serre, ou, pour certaines plantes, des goutte-à-goutte. Il faut arroser tous les jours ou tous les deux jours pendant la période de germination, ensuite, cela dépend des plantes.

Une fois récoltés, Laurent Hillairet prélave les légumes avec l’eau d’arrosage mais elle n’est pas potable, alors il les lave ensuite à l’eau du robinet.

Il vend ses produits dans les magasins bio (Vie Claire, BioCoop).

Laurent Hillairet a choisi ce métier pour être au contact de la nature et voir le résultat de son travail mais il dit que c’est un métier difficile.

Rédigé par Lison, Ninon, Gaspard, Nawfel et toute la classe de 6A (Collège du Plateau, Lavans)

Réponse au défi n°1

Les 6ème A du collège du Plateau à Lavans ont découvert le blog aujourd'hui dans les cinq dernières minutes de cours. On n'a pas eu le temps de faire de consensus pour la réponse au défi mais beaucoup d'élèves avaient des idées sur la question et voici les réponses qui ont été faites :
-La forêt appartient parfois à des personnes (ex : des fermiers ou des chasseurs qui l'achètent pour pouvoir chasser le gibier) mais il y a aussi des forêts qui sont à tout le monde, qui sont publiques, qui appartiennent en fait à la commune. Certains pensent qu'il y a aussi des forêts qui n'appartiennent à personne, elles appartiennent à la nature, aux animaux.